Emigrazione-corato.org : un site pour valoriser ce qu’ a généré l'émigration coratine.

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Elèves italiens dans une école élémentaire de Sainte Marie d'En Haut à Grenoble en 1926 occupée aujourd'hui par le Musée Dauphinois

À l'intérieur du site, vous pouvez consulter la base de données de plus de 20 000 photos de documents authentiques, utiles pour reconstituer l'arbre généalogique des familles coratines, où qu'elles aient vécu.

Marina Labartino  (Journaliste, Coratolive.it, Corato)

L'histoire qui lie Corato à Grenoble est longue et fascinante. Il y a eu cinq vagues de départs massifs de nos concitoyens pour rejoindre l'autre côté des Alpes : en 1876, entre 1910 et 1920, en 1931, autour des années 1950 et enfin, de manière moins forte mais tout aussi significative, dans les années 1970.
Certains de pouvoir assurer un meilleur avenir à leurs familles, dans la capitale du Dauphiné, ils ont pu mettre à profit leurs talents et leurs compétences et gagner la confiance des autochtones.
Aujourd'hui, pour les nouvelles générations, l'intégration est une réalité, mais pour beaucoup d'entre elles, le besoin s'est fait sentir de connaître l'histoire de la ville où se trouvent leurs racines et peut-être même de reconstituer leur arbre généalogique.


Le professeur James Smith (http://www.emigrazione-corato.org/pages/article-html/curriculum-vitae-james-smith-2019-italiano.html), interprète et expert généalogiste, président de l'Association Atelier Généalogique de Marseille, a su saisir cette nécessité et, avec Louis Lafranceschina (http://www.emigrazione-corato.org/pages/article-html/c-v-louis-lafranceschina.html) informaticien et webmaster à la retraite, il a donné vie en novembre 2020 au site www.emigrazione-corato.org dans le but de valoriser ce que l'émigration coratine a généré dans le monde et d'assurer l'accès aux informations historiques et généalogiques.


En fait, au cours des cinq dernières années", a expliqué le professeur Smith au téléphone, "nous avons construit un arbre généalogique de plus de 21 000 personnes (85 % de Coratini), ainsi qu'une base de données de plus de 20 000 photos de documents authentiques, qui peuvent être consultés sur notre site et sur Google Drive par toute personne cherchant des informations sur leurs origines, où qu'elles résident aujourd'hui". C'est la beauté des interconnexions que l'internet génère".


Il tient ensuite à préciser : "Il s'agit de l'objectif principal du site, qui doit être intégré à d'autres données. C'est pourquoi le comité de rédaction, qui comprend également Gina Tarantini et Joseph Marzocca, travaille à : solliciter les Archives départementales de l'Isère (AD38) pour qu'elles intègrent sur leur site internet une rubrique "Immigration coratine en France" et publient les documents qui y sont conservés tels que : les titres de séjour expirés, les dossiers de naturalisation et les archives des entreprises ayant embauché des immigrés. Une quantité considérable de données concernant un grand nombre de familles qui sont désormais transnationales, puisqu'elles ont développé des branches non seulement en France, mais aussi aux États-Unis et en Amérique latine.

La rédaction souhaite également faire dialoguer l'Université de Grenoble, l'Université d'Oxford et l'Université de Bari, en les invitant à entreprendre une recherche analytique sur le phénomène migratoire de Corato à l'étranger. Cela nous permettrait d'accueillir sur notre site web des témoignages et des publications académiques sur l'émigration de Corato dans le monde. Nous avons également l'intention d'inciter la municipalité de Corato (pour la partie concernant les passeports émis pour l'expatriation des Coratini dans le monde) et Monseigneur Leonardo D'Ascenzio, archevêque de Trani, à rendre publiques en ligne leurs archives, et enfin d'organiser des stages de langue et de culture italienne en France à la ferme "Domaine du Trouillet" à Alboussière en Ardèche.

Après cela, nous pourrions également penser à relancer, par des actions concrètes, le jumelage signé en 2002 entre la municipalité de Corato et celle de Grenoble".


Un vaste parcours culturel et social dans lequel le créateur du site a impliqué le CO.MI.TES. - Comité des Italiens à l'étranger (structure qui dépend du ministère italien des affaires étrangères), circonscription consulaire de Lyon, présidé par Angelo Campanella, et l'association "Coratini de Grenoble et environs" présidée par Victor Tarantini.
"Bientôt - conclut le professeur Smith - nous organiserons un webinaire avec des universitaires de haut niveau, pas seulement français, pour les inviter à coopérer à notre projet et nous prévoyons également une visite à Corato pour nous imprégner de l'accueil vivant et affectueux de ses habitants".

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